En 2015, le photographe et scientifique Bob Farese, Jr., a déménagé dans une ville nouvelle et quelque peu déroutante, se retrouvant soudainement sans les conforts habituels de la famille et des amis, et faisant l’expérience de la solitude d’une manière inattendue. Pour apaiser ses sentiments d’isolement, Farese commence à prendre des photographies de rue en s’inspirant du style spontané et observationnel des photographes David Guttenfelder et Gueorgui Pinkhassov et du travail de Cartier-Bresson. Les images ont été capturées d’une manière consciente, ouverte et réceptive, en restant alerte à des points de vue intéressants sur les choses quotidiennes qui sont cachés à la vue. La beauté dans le banal.
Au cours des cinq années suivantes, Farese a poursuivi son voyage photographique profondément personnel avec l’aide perspicace de sa mentor, la célèbre photographe britannique/égyptienne Laura El-Tantawy.
Plus de 100 images exquises de la collection de Farese sont publiées dans cette première monographie, Am I Not Light.
L’œuvre reflète l’expérience d’arrivée du photographe, le désir de connexion et le nouveau sentiment de solitude. C’est une méditation sur la solitude, mais pas sur la solitude solitaire. Elle exprime plutôt comment on peut se sentir seul même en étant parmi beaucoup.
Se sentir seul est une expérience universelle ; le livre de Farese est sa réponse artistique à ces sentiments. L’œuvre transmet un sentiment de distance et de solitude alors que le photographe parcourt les rues parfois sous la pluie, dans le froid, la nuit. Pourtant les photographies de Farese sont ponctuées d’éclats de lumière et de couleurs qui élèvent le quotidien à l’extraordinaire. Des aperçus errants. Beauté.
Les images sont lyriques, parfois sensuelles, parfois directes, souvent avec une distance délicate. Elles ont pénétré dans l’œil du photographe à partir de sa vision périphérique, de façon inattendue, alors que la lumière l’appelait. Beaucoup sont des abstractions de l’ordinaire, encadrées d’une esthétique pour les rendre extraordinaires.
Les images sont intégrées dans un poème d’accompagnement, écrit par Farese, qui capture ses émotions en marchant et en tirant. Ensemble, le poème et les images offrent une expérience contemplative, invitant à s’arrêter et à se reposer dans les pages. Cette expérience est renforcée par la conception du livre, qui invite le lecteur à découvrir les liens entre les mots et les images.
In 2015, photographer and scientist Bob Farese, Jr., moved to a new and somewhat bewildering city, finding himself suddenly without the usual creature comforts of family and friends, and experiencing aloneness in an unexpected way. To soothe his feelings of isolation, Farese began taking street photographs drawing inspiration from the spontaneous and observational style of iPhone photographers David Guttenfelder and Gueorgui Pinkhassov and the work of Cartier-Bresson. Images were captured in a mindful, open and receptive manner, alert to interesting viewpoints of everyday things that are hidden in plain view. Beauty in the banal.
Over the next five years, Farese continued his deeply personal photographic journey with perceptive guidance from his mentor, the noted British/Egyptian photographer, Laura El-Tantawy.
Over 100 of Farese’s exquisite images from the collection are published in this first monograph.
The work reflects the photographer’s experience of arrival, the yearning for connection, and the newfound feeling of solitude. It is a meditation on loneliness, but not on solitary aloneness. Rather it expresses how one can feel alone even whilst being among many.
Feeling alone is a universal experience; Farese’s book is his artistic response to these feelings. The work transmits a sense of distance and solitude as the photographer roams the streets sometimes in the rain, in the cold, at night. Yet Farese’s photographs are punctuated by bursts of light and color that elevate the everyday to the extraordinary. Wandering glimpses. Beauty.
The images are lyrical, sometimes sensual, at times direct, often with a delicate distance. They made their way into the photographer’s eye from his peripheral vision, unexpectedly, as light called out to him. Many are abstractions of the ordinary, framed with an aesthetic to render them extraordinary.
The images are embedded in an accompanying poem, written by Farese, that capture his emotions while walking and shooting. Together the poem and the images offer a contemplative experience, inviting one to stop and rest within the pages. This experience is heightened by the book’s design, which beckons the reader to discover the connections between the words and pictures.