Vivant et travaillant à plus d’un siècle d’intervalle, la photographe britannique Julia Margaret Cameron et la photographe américaine Francesca Woodman ont expérimenté des façons très différentes de créer et de comprendre des images. Pourtant, les deux partagent plus de similitudes que prévu. Les deux artistes ont eu une brève carrière de moins de 15 ans; bien que ni l’un ni l’autre n’ait joui de la popularité et du succès au cours de leur vie, ils ont reçu à titre posthume des éloges généralisés. Leurs portraits présentent des qualités éthérées et expérimentales qui les relient solidement à travers le temps.
Le catalogue magnifiquement illustré, accompagnant l’exposition du même nom à la National Portrait Gallery de Londres, comprend les photographies les plus connues de Woodman et Cameron ainsi que des images moins familières. Le livre commence par trois essais qui considèrent Cameron et Woodman simultanément et passe à 10 sections thématiques entrecoupées d’œuvres des deux artistes. Portraits to Dream In fait de nouvelles connexions entre le travail de deux photographes innovants qui repoussent les limites du médium photographique et expérimentent avec des idées de beauté, symbolisme, transformation et narration pour produire certaines des images les plus fascinantes et les plus admirées de l’histoire de l’art ; édité par Magdalene Keaney, avec des essais de Katarina Jerinic et Helen Ennis.
Living and working over a century apart, British photographer Julia Margaret Cameron and American photographer Francesca Woodman experienced vastly different ways of making and understanding images. Yet the two share more similarities than expected. Both artists had brief careers lasting less than 15 years; while neither enjoyed popularity and success during their lives, they have posthumously received widespread acclaim. Their portraits feature ethereal, experimental qualities that connect them soundly across time.
The beautifully illustrated catalog, accompanying the exhibition of the same name at the National Portrait Gallery, London, includes Woodman’s and Cameron’s best-known photographs as well as less familiar images. The book begins with three feature essays that consider Cameron and Woodman simultaneously and moves on to 10 thematic sections interspersing works by the two artists. Portraits to Dream In makes new connections between the work of two innovative photographers who pushed the boundaries of the photographic medium and experimented with ideas of beauty, symbolism, transformation and storytelling to produce some of art history’s most compelling and admired images ; edited by Magdalene Keaney, with essays by Katarina Jerinic and Helen Ennis.