1ère édition tirée à 750 exemplaires
Laurel Mountain Laurel : le titre est une sorte de palindrome rugueux, approprié à la vision de Jake Reinhart, dans lequel le temps est réfléchi sur lui-même et la fin est aussi le début (et est aussi la fin). Le transitoire et le durable se révèlent être un et le même.
Ces photographies – en quelque sorte tendres et sans dévouement – ont été réalisées dans le sud-ouest de la Pennsylvanie, dans la région de Youghiogheny. Une traduction qui a survécu dit que « Yough » signifie quatre, et « henné » signifie « stream ». « J’ai suivi ces quatre volets, et j’ai vu comment ils se rejoignent », dit Reinhart, « en perdant leur spécificité tout en conservant ce qui est inhérent à chacun – en créant quelque chose de plus grand et en joignant des lieux et des personnes qui, autrement, sembleraient décousus et séparés. »
Quant aux ruisseaux, quant aux images de Laurel Mountain Laurel, les images individuelles existent essentiellement, tandis qu’ensemble, elles lient l’espace et le temps – l’éternel et le géologique apporté dans un semblant de cohérence avec le fragile et l’humain. Nous constatons que, malgré nos meilleurs efforts pour effacer et exploiter, la terre finira par avoir sa propre voie et son propre calendrier.
1st edition of 750 copies.
Laurel Mountain Laurel: the title is a sort of rough palindrome, appropriate for Jake Reinhart’s vision, in which time is reflected upon itself and the end is also the beginning (and is also the end). The transient and the enduring are revealed to be one and the same.
These photographs – somehow both tender and unsparing – were made in Southwestern Pennsylvania, in the Youghiogheny region. One surviving translation has it that “Yough” means four, and “henné” means stream. “I’ve been along those four streams, and I’ve seen how they come together;” Reinhart says, “losing their specificity yet retaining what is inherent to each – creating something larger and joining places and people that would otherwise appear disjointed and separate.”
As for the streams, so for the images in Laurel Mountain Laurel: individual pictures exist essentially, while together they bind both space and time – the eternal and the geological brought into a semblance of coherence with the fragile and the human. We see that, despite our best efforts to erase and exploit, the land will ultimately have its own way, and on its own schedule.
